Discours panafricaniste du candidat de la de Guinée Équatoriale à la commission de l’UA

Discours panafricaniste du candidat à la commission de l’UALa présentation de la candidature du ministre des Affaires étrangères chargé des Relations internationales et de la Coopération, Agapito Mba Mokuy, du mercredi 11 mai, à Addis Abebe (Éthiopie), par le président de la commission de l’Union africaine, est toujours d’actualité dans les médias.

Lors de son discours, Mba Mokuy a défendu sa candidature, mettant l’accent sur les actions humanitaires réalisées par le président de la République dans le contexte africain.

- « La Guinée équatoriale est un pays qui est hautement estimé dans le contexte international, grâce à la politique extérieure bien conçu par son chef d’État », a déclaré le candidat.

Sa course pour la présidence de la commission de l’UA a commencé avec ce discours, dans lequel il a accordé une grande place pour rendre hommage aux piliers de l’institution continentale :« En 1970, l’UA a perdu un de ses père fondateurs, le président Nasser, un Africain né en Égypte. Deux années après, l’organisation a perdu un autre panafricaniste, Kwame Nkrumah, et, en 1975, l’empereur Haïlé Sélassié a laissé le continent qu’il a tant aimé. Depuis là, l’organisation a perdu d’autres panafricanistes illustres, y compris le président Nelson Mandela, plus récemment.

Avant tout, permettez-moi une minute de silence à la mémoire des pères fondateurs de l’organisation qui ont lutté pour l’indépendance et la dignité de l’Afrique, qui ont consacré leurs vies, luttant et rêvant, pour voir un jour une Afrique unie, en solidarité, dignifiée et prospère ».

De même, lors de son intervention, il a réaffirmé son africanisme : « Mon expérience démontre que je réunis les conditions nécessaires pour être le prochain président de la commission de l’Union africaine. D’abord : je me considère comme fils de l’Afrique avant tout. Je suis de l’Ouganda, je suis du Botswana, je suis de l’Égypte, je suis de l’Algérie, je suis de Madagascar, je sui du Gabon, je suis du Libéria et je suis de la Guinée équatoriale. Je suis Africain avant tout. Je ne me considère pas hispanophone, même si je parle espagnol. Je ne me considère pas anglophone, même si je parle anglais. Je ne me considère francophone, même si je parle français. Je ne me considère lusophone, même si je parle portugais. Je me considère tout simplement “africophone”, parce que je suis Africain avant tout ».

Le candidat a également révélé les actions humanitaires réalisées par la Guinée équatoriale, rappelant que le gouvernement a donné trois millions de dollars à l’UNESCO, pour la recherche sur les maladies pandémiques, et trente millions de dollars à la FAO, pour éviter la pénurie d’aliments dans le continent. Le gouvernement a également donné des fonds à l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et aux pays touchés par le virus Ebola.

- « Si je suis élu comme président de la commission de l’Union africaine, nous devrons changer les méthodes de travail et réviser les conditions de travail du personnel, qui constituent le noyau de l’organisation. Nous avons besoin de changements », a-t-il averti pour conclure.

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