Angola et Guinée Équatoriale sont les plus solidaires selon la FAO

Voilà comment ont été reconnus ces pays lors de la 28ème conférence régionale de la FAO pour l'Afrique, qui a lieu ces jours-ci en Tunisie. Le Fonds de l'aide alimentaire a actuellement quarante millions de dollars pour aider d'abord les projets en République centrafricaine, en Éthiopie, au Malawi, au Mali et au Niger. Les principales contributions faites jusqu'à maintenant proviennent de la Guinée équatoriale et de l'Angola.

Même si la constante croissance économique du continent africain est appréciée depuis l'année 1999 - actuellement, sept des dix principales économies ayant la croissance la plus rapide du monde se trouvent en Afrique -, il est également reconnu que ce continent a toujours la plus grande insécurité alimentaire du monde. Pour cela, la FAO demande aux ministres de l'Agriculture de cette conférence des actions prioritaires pour augmenter les investissements et le soutien des petits agriculteurs, y compris les jeunes et les femmes des zones rurales.

En juillet 2013, la FAO a collaboré avec la Commission de l'Union africaine et avec l'Institut Lula, pour organiser une réunion de haut niveau à Addis Abeba (Éthiopie), dont la devise était : « Vers la renaissance africaine. Pour la fin de la famine en Afrique en 2025 ». Ces déclarations, qui ont également été approuvées lors du sommet de l'Union africaine en janvier 2014, demandaient aux chefs d'État africains d’en finir avec la famine, l'insécurité alimentaire et la malnutrition dans le continent pour l'année 2025. La feuille de route exigeait des actions conjointes pour la création d'un Fonds fiduciaire de solidarité entre les membres associés.

Ce fonds dispose jusqu'à présent de quarante millions de dollars, dont la plupart proviennent de la Guinée équatoriale et de l'Angola, et constitue un des mécanismes innovateurs mis en place par l'Afrique pour la mobilisation des ressources, comme l’a reconnu la Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique, qui a lieu du 24 au 28 mars, dans la capitale algérienne.

Cette rencontre porte surtout sur la recherche de solutions pour augmenter la durabilité de l'agriculture, la pêche, l'élevage et la sylviculture, en tant que source d'emploi et de revenus pour les jeunes africains, les femmes et les hommes qui travaillent dans ces secteurs de la sécurité alimentaire et la nutrition.